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HERMIES
AU FIL DU TEMPS ...

À PROPOS
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Blason d'Hermies
de sinople au vol abaissé d’argent, à la bordure du même.
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AUTREFOIS

Autrefois Hermies s'est appelé Ermÿ, ensuite Hermis puis Grand Hermies.
On retrouve le nom Grand Hermies dans une transcription d'un jugement du 12 décembre 1765 par le Conseil d'Artois, où il est dit qu'un nommé Jean-Baptiste Genez, dit Fabiette, soldat invalide, du village de Grand Hermies, convaincu de plusieurs attentats à la pudeur, généralement commis sur les grands chemins, fut condamné aux galères. Comme il ne pouvait ramer sur les galères du roi à cause de son infirmité, la peine fut commuée en détention perpétuelle dans une maison de force.
Le nom d'Hermies viendrait, d'après M. Harbaville et son dictionnaire des communes, du dieu mythologique Hermès. Il y aurait eu, à cette place, un temple dédié au coursier ailé et diligent des Dieux.
En 1096, on trouve mention de la présence, au tournoi d'Anchin, d'un Chevalier Gervais, sire d'Hermies. Ce qu'il faut savoir, c'est que tous les chevaliers admis à ce tournoi devaient prouver seize quartiers de noblesse, huit du côté du père et autant du côté de la mère, et que tous ceux qui ont participé à ce tournoi se sont croisés.
Les rôles territoriaux de 1569 indiquent que François de Melun, Comte d'Epinoy, Baron d'Antoing, était possesseur de ces terres. Ce seigneur, également Châtelain de Bapaume était Chevalier de la Toison d'Or en 1515.
Il semble qu'au 18ème siècle, ce soit le Prince de Soubise, Duc de Rohan-Rohan et Pair de France, Prince d'Epinoy et Duc de Ventadour qui détienne le fief. Le dernier possesseur des terres d'Hermies fut le doyen de l'Eglise métropolitaine de Cambrai, le Marquis François de Carondelet.

Le saviez vous ?

La charte donnée par Philippe-Auguste à la ville d'Arras, déclarait que celui qui s'était rendu coupable de rapt, aurait la tête tranchée, à moins que la fille ravie n’eût consenti à l'épouser. La peine du viol était le plus souvent les galères. C'est à cette peine que fut condamné, le 12 décembre 1765, par le Conseil d'Artois, un nommé Jean-Baptiste Genez, dit Fablette, soldat invalide, du village de Grand-Hermies, convaincu de plusieurs attentats à la pudeur, généralement commis sur les grands chemins. Comme il ne pouvait ramer sur les galères du roi, à cause de son infirmité, la peine fut commuée en détention perpétuelle dans une maison de force.

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