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QUELQUES ANECDOTES

A partir de mes lectures de journaux d'époque, je vous propose un recueil de petites histoires de la vie à Hermies, les grandes histoires ayant fait l'objet d'une page spéciale. La mémoire d'un village est souvent faite de ces anecdotes.

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L'HERCULE D'HERMIES

C’est jour de fête ce dimanche 29 juillet 1883 à Hermies. On n'estime pas à moins de trois à quatre mille le nombre de personnes étrangères qui sont arrivés dans le village pour participer aux jeux organisés ou simplement les regarder.
Cet après-midi là, on n’a jamais vu de commune plus animée ni plus joyeuse. De nombreux chariots, charrettes et voitures sont arrivés des villages circonvoisins par toutes les routes qui aboutissent à la place où vont s'ouvrir les jeux.
Une musique, excellente pour une musique villageoise, promène, puis groupe les nombreuses sociétés étrangères

qui doivent concourir : qui, pour le jeu de balle, qui, pour l’arbalète, qui pour l’arc ou la fléchette.Un tir à la cible, à l’arme de chasse, a même été établi dans la cour d’un estaminet, à l'extrémité de la commune. Monsieur le Curé est en train de lire aux parties concurrentes le règlement du jeu de balle établi sur la place. Des cordes sont tendues à droite et à gauche pour former les limites et au milieu pour marquer les courtes. Quel beau jeu !
Un touriste venu de Cambrai s’exclame :
— C’est grand dommage qu’à Cambrai on n’ait jamais connu ce jeu et qu’on n’ait même pas l’envie de le comprendre.
— Notre curé, lui répond un habitant d’Hermies, est un rude livreur de balles à l’escoudée. 
— Vous voyez ces jeunes prêtres qui sont entrés en lice dans une des douze sociétés combattantes. Remarquez-vous leur balle filer avec la rapidité de la flèche ou s’élever à perdre de vue à une cinquantaine de mètres de hauteur.
Notre curé, quand il veut, les surpasse tous, tant qu’ils sont. Il n’y en a pas un non plus pour l'égaler en force : d’ailleurs on appelle notre curé « l’Hercule d’Hermies ».
— Cela ne paraît pas dit l’homme de Cambrai. Il est vrai qu’il est dans la force de l’âge, qu’il est trapu, solidement bâti, mais sa taille n’est qu’ordinaire.
— Je ne vous conseille pas de lui donner une poignée de main en serrant au plus fort, lui répond le paysan d’Hermies, car il écraserait vos cinq doigts. Tenez voici une preuve de sa force.
Il y a quelque temps, quatre ouvriers paraissaient fort embarrassés de transporter une pierre énorme d’un endroit à un autre. Le curé arrive à leur aide :« laissez-moi faire, leur dit-il, je vais vous montrer comment on s’y prend », et, saisissant la pierre de ses deux fortes mains, il la soulève seul et va la déposer tranquillement au lieu voulu.
Je pourrais bien vous citer, continue le paysan, cent autres preuves semblables qui témoignent de la force de notre curé.

Alors que le paysan continue à faire des variations sur ce thème, notre habitant de Cambrai prend pour excuse qu’il a hâte de regagner le chemin de fer à Havrincourt, salue le paysan et s’en va voir d’autres jeux où règne partout la plus grande animation.

CLOCHES DE 1793

La période de la Terreur 1793-1794, œuvrant contre les contre-révolutionnaires de tout poil, durcit le ton.
Un décret de la Convention nationale, est publié le 23 juillet 1793, l'an second de la République française, relatif à une nouvelle organisation du Tribunal extraordinaire & révolutionnaire, portant qu'il ne sera laissé qu'une seule cloche dans chaque paroisse.

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La Convention nationale décrète qu’il ne sera laissé qu’une seule cloche dans chaque paroisse; que toutes les autres seront mises à la disposition du Conseil exécutif, qui sera tenu de les faire parvenir aux fonderies les plus voisines dans un délai d’un mois, pour y être fondues en canons."
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l existe aux Archives du Pas-de-Calais, (District d'Arras), un volumineux dossier de la remise des cloches destinées à la fonte des canons en 1793. Dans la région d'Arras, cette remise se fait selon la proximité et les facilités de transport, soit à la fonderie nationale de Douai, soit au dépôt d'Arras, ex-couvent des Capucins, où un fondeur, nommé Berta, opére la fonte du métal. Dans les procès-verbaux d'Arras, dressés par le citoyen Marc-Antoine Wiart, administrateur du district d'Arras, on apprend qu’à Hermies, 2 cloches sont ainsi envoyées à la fonderie, l'une marquée du nom Marie Antoinette et l'autre, Marie Françoise, toutes les deux datant de 1769. 

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CHANSON POPULAIRE DE 1867

Sur le clocher d'Hermi's, un oiseau l'y a, qui dit tous les jours qu'il s'envolera.
— Ce que mon coeur pens' l'apprendras-tu pas ?
— Oiseau si tu t'envol's quel chemin prendras : Le chemin d'en haut, le chemin d'en bas ?
— Ce que mon coeur pens' l'apprendras-tu pas ?
— L'oiseau prend sa volée, au vert bois s'en va ; sur la branch' du nid s'encor reposa.
— Ce que mon coeur pens' l'apprendras-tu pas ?
— Mais la branche était brèch', l'oiseau tombe en bas ; la terre était sèch', l'oiseau se brisa.
—Ce que mon coeur pens' l'apprendras-tu pas ?

ÇA BRACONNE À HERMIES

A Hermies, le vendredi 12 avril 1901, Francois Duflos est surpris chassant avec des engins prohibés, par le garde Bugnicourt, d'Havrincourt.
Au tribunal d’Arras, il écope d’une peine d’un mois de prison, et de 50 francs d'amende. Il est également demandé la destruction des engins prohibés.

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Toujours à Hermies, en juillet 1902, Dans sa dernière audience, le tribunal correctionnel d’Arras a rendu le jugement suivant : Jean Gayet, d’Hermies, pour délit de chasse dans le bois d 'Havrincourt en temps prohibé. 50 francs d’amende, confiscation du fusil ou paiement de sa valeur, fixée à 50 francs.

Et encore à Hermies en avril 1903, Marie Combay, aubergiste à Hermies, a eu la guigne d'offrir à table, du lièvre à M. Victor Noury, inspecteur de la sûreté de Paris, faisant partie de la brigade spéciale chargée de la répression du braconnage dans la région du Nord de la France. Le tribunal correctionnel d’Arras condamne Madame Combay à 50 francs d'amende. L'inculpée a refusé de faire connaître à l'inspecteur le nom du braconnier.

Sources : Le grand écho du Nord de la France

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MATCH DE FOOT - 29 MARS 1931

A. 0. Hermies. — Equipe 1 A bat J. S. d'Achiet par 4 à 1 en match amical. Achiet envoie et sur une belle combinaison, marque après 5 minutes de jeu. Hermies égalise aussitôt par l'avant-centre Cloët ; une belle descente par l'aile gauche bien shootée par Cuvillier sera un deuxième but pour Hermies et la mi-temps est sifflée.
Dès la remise en jeu, les rouges attaquent.
Cloët, bien servi par le demi-centre Camier, marque le 3e but. Achiet est très dangereux à son tour; quelques corners en sa faveur sont bien détournés. Hermies ajoute le 4e but, la fin est sifflée sur ce score.

Sources : Le grand écho du Nord de la France

L'AMICALE D'HERMIES

A Hermies, ce dimanche 5 février 1905 a eu lieu à l'école de filles d'Hermies une petite fête organisée en vue de la création d'une Amicale.
M. le Maire présidait. La plupart des conseillers étaient présents. Une assistance nombreuse que l'on peut évaluer à 500 personnes environ, remplissait la salle.

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Deux saynètes, des chœurs, des monologues et poésies qui faisaient partie du programme, étaient on ne peut mieux choisis ; ils ont été habilement interprétés par les jeunes artistes improvisées.
Le public, visiblement satisfait, n'a pas ménagé ses applaudissements.
Mme Dez, directrice de l'école, a remercié l'assistance et le maire, et, dans une charmante allocution, a fait connaitre le but de la réunion. Elle a aussi engagé les jeunes femmes et les jeunes filles à assister aux leçons de puériculture qui seront données prochainement.
On ne peut que féliciter de cette soirée l'organisatrice dévouée et les interprètes.

Sources : Le grand écho du Nord de la France

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TENTATIVE CRIMINELLE

En ce 1er novembre 1901, le mécanicien du train n° 3, venant de Marcoing à 10 heures du matin, constate à son entrée en gare d'Hermies, que sa machine est avariée, le chasse-pierre est brisé, et la tringle du purgeur cassée.
M. Vital, chef cantonnier à Hermies, dans sa tournée de surveillance sur la voie ferrée, trouve à environ 1 kilomètre de la gare, une pierre de 15 kilos qui a été déposée sur le rail et qui a occasionné ces avaries à la machine. M. Vitel transporte cette pierre à la gare d'Hermies, prévient la mairie de cette commune et dépose une plainte à la gendarmerie de Bertincourt. Les gendarmes de cette brigade descendent à Hermies pour ouvrir une enquête.

Et voici le résultat de l'enquête sur la tentative de déraillement constatée sur la ligne de Marcoing à Achiet, au kilomètre 201900, à 45 mètres du passage à niveau n° 28, à Hermies.
On croit généralement que ce sont des gamins qui ont apporté la grosse pierre prise sur une route que l'on arrange en ce moment, d'autant plus que cette pierre a été déposée en plein jour, entre 9 et 10 heures du matin.
Les habitants d'Hernies ont déjà réclamé la création d'un poste de garde-barrière au passage à niveau n° 28; la Compagnie a toujours répondu par une fin de non-recevoir.
Les barrières sont fermées automatiquement par un système qui se trouve à plusieurs centaines de mètres de cet endroit et que fait manœuvrer un employé.
Les barrières se ferment d'une façon inopportune, au préjudice des passants, les cultivateurs notamment. Le Conseil municipal lui-même a déjà émis plusieurs vœux tendant à modifier cet état de choses.
Etant donnés ces faits, on a voulu voir, dans l'acte arrivé vendredi une vengeance de quelque mécontent, mais cette supposition paraît maintenant sans fondement, mais il serait utile que la modification réclamée fût réalisée.

Sources : Le grand écho du Nord de la France

COUPÉE EN DEUX PAR UN TRAIN

Ce mardi 17 septembre 1903 a eu lieu à Hermies un horrible accident. En voulant éviter un coup de pied de cheval, une bijoutière se fait couper en deux.
Le canal du Nord, près d'Havrincourt, est surplombé par un pont divisé en deux partiesdans le sens longitudinal : l’une sert au chemin de fer d'Achiet-Bapaume-Marcoing, l'autre constitue une route.
Un parapet sépare la voie ferrée de la route, mais un peu plus loin des bornes reliées par des chaînes continuent seules cette division.
L’usage a voulu qu’on supprimât toutefois l’une de ces chaînes placée entre les deux bornes les plus rapprochées du pont afin de permettre aux terrassiers, maçons et autres ouvriers remontant du canal par un escalier tout proche d'aller de leur domicile au chantier et vice-versa.

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Vers 5 heures un quart du soir, Mme Delau, née Antoinette Petit, 38 ans, originaire d'Oisy-le-Verger, bijoutière à Hermies, Mme J.-B. Corbier, cultivatrice, et son beau-frère, un marchand de liqueurs sont venus en voiture voir l'état des travaux du canal.
Le cheval est arrêté près des deux bornes momentanément privées de leur chaîne d’attache. Or, à cette heure, doit passer le train 7 Marcoing-Bapaume. Comme il a du retard, Mme Delau en fait la remarque.
Quelques instants après, la locomotive apparaissant, la bijoutière qui l’a vue, dit : « Il a regagné ». A peine a-t-elle prononcé ces mots que le cheval, effrayé par le bruit du train, se cabre et Mme Delau, en cherchant à éviter un coup de pied, se place entre les deux bornes, puis recule encore, si bien qu’en voulant se garer des ruades, elle se fait happer par le train.
Après avoir été traînée quelques mètres par la locomotive, elle tombe finalement et le convoi lui passe sur le corps, la coupant en deux.
Le train s’arrête, puis le mécanicien, très ému, reprend sa route.
M. Bontet, ingénieur des ponts et chaussées, chargé du contrôle de la ligne, s’est rendu sur les lieux pour enquêter.

Sources : Le grand écho du Nord de la France

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COUP DE COUTEAU À HERMIES

Ce 25 décembre 1905, nuit de Noël, à Hermies, est marqué par un triste incident : un soldat du 127ème a porté, sans motif, un coup de couteau à un de ses camarades.
Il est 9 heures et demie du soir, lorsque Louis Corbier, 23 ans, journalier à Hermies, qui se trouve avec un ami, Eugène Capelle, dans la Grande-Rue, au coin de la place, est abordé par le soldat Alexis Lardez, de la 12e compagnie du 127ème d'infanterie, en détachement à Condé, et sans provocation, est frappé par derrière d'un coup de couteau à la cuisse gauche.

Corbier, en se sentant blessé, pousse un cri et fait part à son ami de la douleur qu'il ressent et, sautant sur l'agresseur, l'emmène chez son frère Emile Lardez, cabaretier. Corbier raconte à ce dernier ce qui vient de se passer et lui montre le sang qui coule de sa blessure.
Le débitant fait des reproches à son frère qui se met à pleurer, paraissant regretter l'acte qu’il a commis sous l'influence de l'ivresse : en effet, le soldat est très surexcité et on ne peut expliquer autrement son agression.
Corbier, qui sent ses forces l'abandonner, se fait reconduire chez lui par Capelle, qui, en l’absence d'un médecin, réclame les soins de M Sizacie, pharmacien ; celui-ci vient aussitôt faire le pansement nécessaire pour arrêter l'hémorragie.
La blessure de Corbier ne paraît pas grave : elle mesure deux centimètres de profond sur deux de largeur.

Sources : Le grand écho du Nord de la France

UN ENFANT TOMBE DU TRAIN

Ce 1er novembre 1909, mademoiselle Irma Courbet, 42 ans, ménagère à Hermies, prend le train en cette localité avec son neveu, le jeune Fernand Condelé, âgé de cinq ans et demi, dont le père est cantonnier à Hermies.
Tous deux se rendent à Cambrai pour y passer le jour de la Toussaint. Au kilomètre 191.700, entre Cambrai et Rumilly, la porte du compartiment s’ouvre brusquement et l'enfant, après avoir été balancé dans le vide accroché à la portière, roule sur le ballast.
M. Langrand, chef de gare, mis au courant de l’accident envoie sur les lieux une machine de secours. Mais le jeune Condelé s'est relevé seul et il a été conduit chez la garde-barrière voisine du pont de Niergnies, par M. Eruniaux, garçon brasseur, qui, de son champ où il travaillait, a été témoin de l’accident.
L'enfant porte juste une plaie sérieuse au front et une autre au genou.

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Sources : Le grand écho du Nord de la France

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MORT D'ÉMOTION

A l’audience correctionnelle du Tribunal d’Arras, ce mardi matin, 28 juillet 1908, doit comparaître Jean-Hubert Chopin, d’Hermies, inculpé de détention de 4kg 500 de tabac, délit constaté le 3 juillet.

Chopin a été surpris, à la date indiquée, couché dans une pâture, à proximité du dépôt de tabac ci-dessus, que recouvrent des branchages fraîchement coupés.
Selon toute vraisemblance, il ne doit être, en admettant qu'il soit coupable, que le gardien temporaire, et, par suite, le complice du fraudeur que la régie n'a pu découvrir.
Chopin proteste toujours de son innocence.

Néanmoins, il est poursuivi pour ce délit, et en recevant son mandat de comparution, devant le tribunal, le malheureux, qui est indisposé depuis quelques jours, est si saisi, à la pensée d'avoir à comparaître devant la Justice, qu'il ne tarde pas à mourir de saisissement: l'émotion l'a tué... Quand l'huissier appelle l'affaire, Maître Brochart, qui devait défendre Chopin met le Tribunal au courant de l'événement : l'inculpé étant mort, et, partant, l'action publique éteinte, l'avocat des Contributions indirectes demande alors, au Tribunal, de prononcer la confiscation au profit de la Régie du tabac saisi.

Sources : Le grand écho du Nord de la France

CHAMPIONNAT CYCLISME

Le championnat du Cyclo-Club Cambrésien est couru ce dimanche 24 mai 1908 après-midi, par un temps tout à fait favorable, sur le parcours Cambrai-Hermies et retour, soit 38 kilomètres. Le départ est donné à trois heures et demie, au boulevard de la Liberté, par M. Canivet, président de la Société.
Voici les résultats du championnat :
1er, Dupuis, en 1 heure 8 minutes ;
2ème, Sentz, en 1 heure 8 minutes 10 secondes ;
3ème Hubert, en 1 heure 9 minutes 8 secondes ;
4ème, Beauvois, en 1 heure 12 secondes ;
5ème, L'Hoste, en 1 heure 30 secondes.

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Sources : Le grand écho du Nord de la France

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NOCES D'OR

Ce dimanche 14 août 1927 sont célébrées en grandes pompes les noces d'or des époux Cathelain-Petit, totalisant 165 ans.
Cette fête de famille dont l'initiative revient à MM.Petit, industriels à Avesnes-lez-Aubert, neveux des héros, est aussi une fête de toute la population. Le jeune, actif maire et conseiller d'arrondissement, M. Pradoura, s'est mis entièrement à la disposition de la famille pour donner à cette fête l'éclat qu'elle mérite. C'est une belle journée. Dès 10 heures du matin, la Fanfare municipale paet chercher à leur demeure M. et Mme Cathelain-Petit et leur brillant cortège pour les amener à la Mairie.

M. Pradoura, entouré de son Conseil municipal, reçoit les héros de la fête, et après un brillant morceau
de musique exécuté par la Fanfare municipale, célébre avec éloquence la belle vie heureuse du ménage Cathelain-Petit ; l'émotion gagne tous les cœurs, et quand le jeune maire lève sa coupe en l'honneur de M. et Mme Cathelain-Petit, des applaudissements éclatent, pendant que les larmes perlent aux cils de beaucoup d'auditeurs.
Après cette cérémonie, musique en tête, le cortège se rend à l'église, où une assistance nombreuse se presse. C’est au milieu de cette foule sympathique que les vieux époux passent pour se rendre enfin, toujours précédés de la Musique à l'Hôtel Cornaille où un banquet leur est servi.
M. Pradoura, maire, conseiller d'arrondissement, doit présider ce banquet, mais tenu par d'autres engagements, il délégue son premier adjoint, M. Henri Cloet. Celui-ci, au champagne, porte un toast très applaudi à la santé des époux Cathelain-Petit et les assure de la vive sympathie de la municipalité et de la population tout entière.

Sources : Le grand écho du Nord de la France

RÉUNION M.R.J.C.

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Cette photo m'a aimablement été  envoyé Monsieur Daniel Slowik, elle devrait rappeler quelques souvenirs à ceux qui s'y retrouveront. Elle date des années 1964 - 1965.

Il s'agit d'une assemblée du Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne, une association qui œuvre pour l’animation et la valorisation des territoires ruraux, organisée par l'abbé Queste.

​Francis Ronnel présent sur la photo (1) m'a donné quelques noms de ses camarades.

L'Abbé Queste (0) - Claude Capelle (2) - Guy Figeac (3) - Marie Claire Dubois (4) - Roger Lardez (5)
Bernard Lesage (6) - André Coton (7) - Geneviève Varet (8) - Danielle Vitez (9) - Viviane Ronnel (10)
Paulette Lieds (11) - Denise Plouvier (12)

Photo : Studio Slowik

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