LA MUSIQUE MUNICIPALE
La musique a occupé une grande place dans la vie communale d’Hermies grâce à la fanfare municipale et aux clairons et percussions des pompiers, des musiciens plus ou moins émérites de tous âges à partir d’une dizaine d’années et de tous profils. Personnellement j'ai appris le saxophone et mon frère Jean-Michel, le tambour chez les pompiers.
La musique a occupé une grande place dans la vie communale d’Hermies grâce à la fanfare municipale et aux clairons et percussions des pompiers, des musiciens plus ou moins émérites de tous âges à partir d’une dizaine d’années et de tous profils. Personnellement j'ai appris le saxophone et mon frère Jean-Michel, le tambour chez les pompiers.
L'éveil musical a commencé pour moi à l’école primaire Pierre Mendès France de Hermies.
Trop souvent la musique était négligée dans les écoles, mais pas à Hermies. Au cours de solfège d'école primaire on apprenait la clef de sol, les rythmes, les "noires, rondes, les croches, etc…".
Au programme : chant et pipeau, un instrument à la portée du plus grand nombre et facilement transportable. Je revois le guide chant sur le bureau de l’instituteur.
Au programme également, l'étude de chants patriotiques est obligatoire : La Marseillaise, le Chant des partisans accompagnés d'un chant populaire comme « Quand le meunier est à moudre » et « Mon père et ma mère ».
Parallèlement j’allais au cours de musique de Maurice Delval, le chef de fanfare pour apprendre le saxophone alto. (C’est Elisabeth son épouse qui m’a donné de nombreux documents sur Hermies).
Maurice, avait fort à faire comme Chef de Musique, notamment lors des répétitions auxquelles je me rendais obligatoirement chaque semaine avec mes copains de classe Luc Hennebique, Yannick Plaisant, Alain Demarle, Jean-Michel Bédu et les grands qui étaient déjà au collège Claude Cathelain, Guy et Christian Figeac, Bernard Lesage …
La fanfare d’Hermies ainsi que les pompiers étaient de toutes les cérémonies officielles qu’il s’agisse d’inauguration, de commémoration de fêtes nationales …
Les cérémonies se déroulaient devant le monument aux morts, lieu emblématique mémoriel, avec la levée des couleurs, une remise de décorations éventuelle, des allocutions, un dépôt de gerbes et bien sûr l'exécution de la Marseillaise.
Puis quelque pas redoublés comme la Madelon pour aller jusqu’au cimetière anglais et le God save the Queen en l’honneur des nombreux soldats Anglais tombés pendant les deux guerres mondiales sur le territoire d’Hermies.
Et puis il y avait la Sainte Cécile. Ce soir-là, nous faisions le tour des maisons de Monsieur Michiels, d’Armand Chuesne et bien sûr d’Elisabeth et Maurice Delval pour un bon moment convivial.
L'inauguration du monument aux morts d'Hermies le 25 juillet 1926.
Les Sapeurs Pompiers d'Hermies le 14 juillet 1946. En pantalon blanc Adrien Delbarre. (Photo Elisabeth Plantefève)
La musique municipale, dans la salle du conseil municipal d'Hermies, en présence de Monsieur Jean Bachelet, Maire d'Hermies; Monsieur Jean Camier, adjoint au Maire; Monsieur Louis Leloir, Garde-champêtre; Monsieur Alfred Leroy, directeur d'école et Maurice Delval, Chef de musique. Est également présent, Monsieur le maire de Bapaume Henri Guidet.
Au premier rang, de gauche à droite les musiciens Michel Cybulka, Pierre Figeac. Francis Ronnel. Guy Figeac. Roger Lardez. Jean François Cellé. André Bedu. René Bédu. Gérard Bédu (Photo Elisabeth Plantefève)
Voilà l'heure de la répétition dans la salle du conseil municipal. Les musiciens se prépare pour le festival de musique de Bapaume d'où la présence de Monsieur le maire de Bapaume Henri Guidet qui vient voir et surtout entendre la formation.
Le jour du concert arrivé, la musique municipale d'Hermies au complet s'est donnée rendez-vous à Bapaume au café Bourbiaux. Puis les musiciens ont défilé sur la rue d'Arras avant de faire le concert à la cité saint Fiacre. (Photo Francis Ronnel)
Je me suis retrouvé sur cette photo, juste au-dessus et entre le premier récipiendaire, Maurice Delval et le second Louis Corbier, le jeune garçon avec le saxophone.